Emmanuel Macron, qui n’est toujours pas candidat déclaré, continue de faire la course en tête des intentions de vote au 1er tour devant un trio composé de Marine Le Pen, Eric Zemmour et Valérie Pécresse, selon un sondage « rolling » Ifop-Fiducial qui a été publié le 21 février 2022.
Le président en exercice obtiendrait 24,5% des suffrages au 1er tour, en très léger recul par rapport au lundi précédent (-0,5%). Mais il devance toutefois ses trois poursuivants à droite, Marine Le Pen, Eric Zemmour et Valérie Pécresse, toujours au coude à coude pour accéder au deuxième tour.
Dans ce combat , la dynamique semble être du côté du polémiste qui gagne un point (16%) et talonne la candidate du RN (16,5%, -0,5%). Valérie Pécresse elle, reste stable à 15%. Dans une gauche éparpillée et affaiblie, seul l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon tire son épingle du jeu et dépasse les 10% d’intentions de vote, avec 11,5%, soit 0,5 point de plus sur une semaine.
L’écologiste Yannick Jadot (5,5%) et le communiste Fabien Roussel (4%) grappillent un point sur une semaine.
A l’inverse, la socialiste Anne Hidalgo (2%, -0,5 pt) et Christiane Taubira (2%, -1 point) s’enlisent. Une situation d’autant plus problématique pour l’ancienne garde des Sceaux, en proie à de grandes difficultés pour obtenir les 500 signatures, à moins de deux semaines de la date limite de dépôt des parrainages.
Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait dans toutes les configurations testées : 56% contre 44% face à Marine Le Pen ou Valérie Pécresse, et 62,5%-37,5% contre Eric Zemmour. Parmi les sondés, 66% des électeurs prévoient d’aller voter le 10 avril lors du premier tour. 71% des électeurs sondés se disent sûrs de leur choix pour cette première manche.
L’Ifop rappelle qu’un sondage « rolling » est une enquête « en continu réalisée sur le principe d’un cumul glissant de vagues d’enquêtes quotidiennes.
Sondage réalisé du 17 au 21 février auprès d’un échantillon de 1.502 personnes représentatif de la population résidant en France métropolitaine âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur, selon le score visé, de 1,4 à 3,1 points.Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.