La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo se lance dans la course à l’Elysée à 10h45 depuis Rouen, une candidature qui s’ajoute aux nombreuses déjà recensées à gauche.
Cette annonce n’est pas une surprise: elle intervient après plusieurs mois de déplacements, pour s’assurer d’avoir les fondations, ces points d’accords pour être capables de parler au pays. L’édile parisienne avait d’ailleurs annoncé que rien ne l’empêchait plus désormais de se présenter.
De son côté, Marine Le Pen passe la main dimanche à Fréjus (Var) à son numéro deux Jordan Bardella pour dépasser son parti et plonger dans une campagne présidentielle en avocate des « libertés », sous l’œil d’un concurrent potentiel, Eric Zemmour.
Tout sourire, regardant le ciel, la candidate à l’Elysée porte sur sa première affiche de campagne, tirée à 500.000 exemplaires, une veste blanche qui fait ressortir les lettres « vert empire » de son slogan « Libertés, libertés chéries », inspirées d’un couplet de la Marseillaise.
Sans le nom Le Pen, et sans le nom de son parti, le Rassemblement national. Car la dirigeante d’extrême droite entend elle-même se libérer, le temps de sa campagne, du parti, dont elle va confier les rênes au jeune premier vice-président Jordan Bardella.
Elle prononcera un discours au théâtre romain de Fréjus à 11h25 pour défendre les « libertés » et annoncer de nouvelles propositions « concrètes ».