Sophie Spennato, co présidente de l’écologie au Centre et conseillère municipale de Mions était présente à la Marche pour le climat à Annecy. Lors d’un entretien, elle nous en a expliqué les objectifs et les enjeux.
L’une des raisons qui bafoue la démocratie appartient pour elle en premier lieu au clivage des politiques. «Je me refuse une étiquette, je refuse une étiquette à mes enfants qui créent des conflits internes dans le milieu scolaire ou professionnelle ou même privé mais je refuse au delà que l’on puisse coller une étiquette à notre planète».
Il y a pourtant des enjeux partagés par tous: «Nous buvons tous de la même eau et respirons tous le même air». Cette vision est le fruit d’un mouvement politique indépendant qu’elle copréside aux côtés de Ghislain Wynocenski et de Jean-Marc Governatori.
L’Ecologie au Centre préconise plusieurs axes d’une politique déterminante pour l’avenir des citoyens. Cela repose sur plusieurs piliers avec tout d’abord, l’éducation à la santé, une agriculture bio omniprésente, un système d’échange local, la rénovation énergétique, l’économie circulaire, une démocratie participative avec la sortie du présidentialisme.
L’autonomie s’accompagne et s’encourage selon elle. «Nous, adhérents à L’Ecologiste au Centre, serons à vos côtés. Nous, parents sommes responsables, les professeurs sont responsables, les politiques sont responsables, la société est responsable.. nous avons la responsabilité a priori dont l’enfant n’a pas conscience qui génèrent en retour des milliers d’apprentissage le jour le jour pour constituer un individu libre et responsable. Nous ne voulons plus d’un projet qui ne demande qu’à obéir mais un projet pour le bien-être commun. La solidarité, la sécurité, l’écologie, la prévention sont des éléments primordiaux pour notre société».
Elle estimé qu’être adhérent de mouvement écologiste au Centre, au delà des clivages de droite ou de gauche, c’est être simplement réaliste. «Pour faire de la politique nous avons besoin de deux choses : un cœur, et des tripes pour avoir le courage de défendre l’intérêt de tous les français au delà de son électorat parce que la France appartient à tous les français face l’urgence climatique.»