Un jeune homme de 25 ans a été poignardé au métro Notre-Dame du Mont suite à une tentative de vol de portable. C’est un nouvel événement dramatique qui endeuille encore la ville. La sécurité dans le métro semble être à présent un enjeu de discorde entre majorité et opposition au conseil municipal de Marseille. |
Les contrôleurs de la RTM ne peuvent pas se substituer à la police et le drame de Notre-Dame-du Mont rappelle à quel point une présence policière dissuasive, régulière, et en tenue, s’avère nécessaire pour assurer une oeuvre de prévention. La Police Municipale doit venir en appui du SISTC, le Service Interdépartemental de Sécurisation des Transports en Commun. «Nous demandons à la Ville de Marseille d’appliquer son pouvoir de police afin d’être un véritable partenaire des pouvoirs publics pour offrir à nos concitoyens un espace public apaisé et sûr», souhaite le groupe UVPM. Un accord tripartite a été signé fin 2019, entre la Ville de Marseille, la Métropole Aix Marseille Provence et la RTM. Cet accord prévoit la présence de deux équipes de policiers municipaux, tous les soirs, dans le métro, sur les deux lignes, de 19h jusqu’à la fin de l’exploitation. Or, cet accord n’est plus respecté pour UVPM. « N’ayant été dénoncé, ni par le Maire Benoît Payan, ni par son adjoint à la tranquillité publique et à la prévention, Yannick Ohanessian, c’est donc qu’il est toujours en vigueur. Et pourtant, il n’y a plus aucun équipage de policiers municipaux dans le métro le soir depuis de longs mois », constate le groupe UVPM. |
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