Les résultats d’études récentes de l’INRAE et d’AgroParisTech affirment que l’Europe pourrait produire jusqu’à 100% du soja dont elle a besoin et cesser les importations qui sont responsables, en partie, de la déforestation au Brésil.
L’Union Européenne, en bénéficiant de la hausse des températures, pourrait voir sa surface agricole devenir plus propice aux cultures de soja. Un bénéfice qui lui permettrait, en augmentant la part de soja dans nos cultures, d’être moins dépendante des importations. C’est ce qui ressort de travaux menés par des scientifiques de l’INRAE et d’AgroParisTech publiés récemment.
Car si la surface de culture du soja a quadruplé en Europe depuis 12 ans, elle ne représentait, en 2016, que 1,7% des surfaces cultivées.
En parallèle, l’UE importe donc 90% de son soja des États-Unis et du Brésil. Une vraie problématique en matière de souveraineté alimentaire mais aussi un souci environnemental majeur, notamment vis-à-vis de la déforestation.
Le fait de relocaliser une partie du soja que nous consommons constitue une option à regarder de près pour les décideurs.