La sénatrice et conseillère municipale Valérie Boyer a été claire dans propos: «Le report de la séance du Conseil Municipal prévu le 9 novembre 2020 aura, au moins, permis aux élus du Printemps Marseillais de revenir à la raison sur les aides apportées aux migrants»
«En effet, comme nous le rappelions le 6 novembre dernier par voie de presse, l’exécutif municipal souhaitait, à travers trois délibérations, poser les jalons de l’application d’une de leur promesse de campagne à savoir «faire de Marseille le premier port de migrants de France» et ainsi favoriser le trafic d’êtres humains», a t-elle souligné.
«Suite à nos alertes et au vu de la publication du nouvel ordre du jour, ces trois rapports ont été retirés et nous en prenons acte. Dans le contexte de crise sanitaire, économique, sociale et sécuritaire que traverse notre pays, il paraissait inconcevable que la seule préoccupation du Printemps Marseillais et de ses alliés puisse être la mise en œuvre d’une mesure inapplicable, dogmatique et périlleuse pour la ville», a t-elle invoqué.
Puis elle a rajouté au nom du groupe UPVM : «Le groupe continuera, à chaque fois que cela est nécessaire, d’alerter sur les dérives d’un exécutif aux abois, ne prenant pas la mesure des problématiques municipales qui sont quant à elles délaissées.Les Marseillaises et les Marseillais méritent mieux que ça!»